Chaque chose en son temps. Un traumatisme crânien léger peut avoir des conséquences importantes ! La première des choses à faire est de consulter votre médecin ou l’hôpital pour s’assurer qu’il n’y a pas de saignement intracrânien ou autre complications !
Nous parlons ici des personnes qui ont eu un traumatisme crânien considéré comme léger ou des traumatismes répétés, comme dans le cas du sport, et qui présentent des séquelles d’une commotion qui est handicapant et gâche leur quotidien. (voir plus bas).
Dans notre cabinet et dans le cadre de notre programme Cerebrostim (https://cerebrostim.com), nous voyons des patients qui ont souvent des symptômes chroniques d’une commotion (ou syndrome post-commotionnel) et pour qui les différents traitements n’ont pas fonctionné.
La première étape serait un examen détaillé et fonctionnel du système nerveux qui passe par des tests oculomoteurs (qui sont parmi les tests cliniques les plus fiables pour déterminer le fonctionnement du cerveau après les imageries spécialisées – voir notre article à ce sujet) et des tests posturaux, vestibulaires et cérébelleux (y compris les tests d’équilibre sur un plateau d’équilibre). L’ensemble de ces tests permettent de déterminer le programme de rééducation qu’il faut mettre en place pour traiter les symptômes apparus ou aggravés suite à une commotion.
Alors comment traiter le syndrome post-commotionnel ?
Le traitement du syndrome va dépendre de beaucoup de facteur : les conditions préexistantes et quels sont les systèmes atteints par la commotion. L’objectif n’est pas d’obtenir simplement une amélioration des symptômes de la commotion mais de s’assurer que les systèmes impliqués sont redevenus performants.
Cela passe par différentes approches dans le cadre de notre cabinet de chiropraxie et de notre centre Cerebrostim :
– Bilan et réhabilitation fonctionnel de la proprioception
– Bilan et réhabilitation fonctionnel vestibulaire et vestibulo-oculaire
– Bilan et conseils nutritionnel
– Bilan et réhabilitation fonctionnel de la synchronization hémispéhérique basé sur la rythmicité
– Bilan et réhabilitation posturale
– Réhabilitation utilisant de la neuro-stimulation
– Réhabilitation utilisant de la photobiomodulation
– Bilan et réhabilitation en neurologie chiropratique (neurologie fonctionnelle)
L’approche en neurologie fonctionnelle a permis d’aider de nombreux sportifs qui avaient subi des traumatismes crâniens et qui pour certains avaient du mal à revenir sur le terrain à l’instar de Bill Crosby ou Guillaume Latendresse, stars de Hockey sur glace :
L’interview de Bill Crosby sur son retour et son traitement suite à sa commotion cérébrale
http://www.theglobeandmail.com/sports/hockey/crosby-discusses-lengthy-recovery-road-from-concussions-safety-of-the-game/article14118504/
L’interview du hockeyeur canadien Guillaume Latendresse sur sa commotion cérébrale et son traitement en neurologie fonctionnelle avec le Dr Carrick
http://www.hockeywilderness.com/2012/4/23/2961399/guillaume-latendresse-interview-rds-lantichambre
Pourquoi l’amélioration des symptômes après une commotion n’est pas la même chose qu’un fonctionnement normal des systèmes ?
Le fait de n’avoir pas stabilisé et corrigé le fonctionnement et se contenter de voir les symptômes améliorés, est malheureusement souvent à l’origine des rechutes et des commotions ultérieures. Différentes études ont montré que le fait d’avoir subi une commotion augmente la probabilité de subir des commotions ultérieures. Il est donc important de s’intéresser aux signes concrets tels que les mouvements oculomoteurs (mesurés par des caméras spécifiques), l’équilibre (mesuré sur des plateaux d’équilibre) et de mettre en place une rééducation appropriée ciblant le fonctionnement des différentes parties du cerveau grâce à des exercices spécifiques et des stimulations telles que la neuromoduation, photobiomodulation, etc.