
Quelles solutions pour dysautonomie et POTS ?
Dysautonomie et POTS : Comprendre et traiter ces troubles du système nerveux autonome
Dysautonomie et POTS ou STOP (syndrome de tachycardie orthostatique posturale)
Imaginez-vous en train de vous lever de votre chaise et de ressentir immédiatement des étourdissements intenses, votre cœur qui s’emballe, une vision trouble et une sensation d’évanouissement imminent. Pour des millions de personnes dans le monde, cette expérience fait partie de leur quotidien. Ces symptômes sont souvent causés par la dysautonomie, un trouble du système nerveux autonome qui affecte la capacité du corps à réguler automatiquement des fonctions essentielles comme la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la digestion.
Parmi les différentes formes de dysautonomie, le syndrome de tachycardie orthostatique posturale, plus connu sous l’acronyme POTS (Postural Orthostatic Tachycardia Syndrome), est l’une des manifestations les plus courantes. Longtemps méconnu et sous-diagnostiqué, ce trouble touche environ une personne sur cent chez les adolescents et les adultes, principalement les femmes en âge de procréer.
Le mois d’octobre est le mois de sensibilisation à la dysautonomie et dans cet article, nous allons explorer ce qu’est la dysautonomie, ses symptômes, son impact sur la vie quotidienne, et surtout, les nouvelles approches thérapeutiques qui offrent de l’espoir aux personnes qui en souffrent, notamment grâce à la neurologie chiropratique et la neurologie fonctionnelle.
Qu’est-ce que la dysautonomie ?
Pour comprendre la dysautonomie, il faut d’abord s’intéresser au système nerveux autonome. Ce système complexe est responsable de toutes les fonctions automatiques de notre corps, celles que nous ne contrôlons pas consciemment. Il régule la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la respiration, la digestion, la température corporelle, la transpiration et bien d’autres processus vitaux.
Le système nerveux autonome se divise en deux branches principales qui fonctionnent en équilibre : le système sympathique et le système parasympathique. Le système sympathique active la réponse de « combat ou fuite » du corps. Lorsqu’il est stimulé, il augmente la fréquence cardiaque, dilate les pupilles et redirige le flux sanguin vers les muscles pour nous préparer à réagir face au danger ou au stress. À l’inverse, le système parasympathique est associé aux fonctions de « repos et digestion ». Il ralentit le rythme cardiaque, favorise la digestion et conserve l’énergie pour permettre au corps de se détendre et de récupérer.
Ces deux systèmes fonctionnent comme des poulies. Si l’une tire plus fort, l’autre se retrouve automatiquement inhibée ou moins active. Le cerveau régule cet équilibre délicat entre les deux systèmes. Cet équilibre est essentiel pour maintenir une circulation sanguine adéquate dans tout le corps.
La dysautonomie se produit lorsque cet équilibre est perturbé et que le système nerveux autonome ne fonctionne pas correctement. Cette dysfonction peut se manifester de nombreuses façons différentes, créant un large éventail de symptômes qui varient d’une personne à l’autre. Le terme « dysautonomie » est en réalité un terme générique qui englobe plusieurs conditions différentes, toutes liées à un dysfonctionnement du système nerveux autonome.
Le POTS (ou STOP, syndrome de tachycardie orthostatique posturale) : la forme la plus courante de dysautonomie
Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale, ou POTS, représente l’une des formes les plus fréquentes de dysautonomie. Cette condition se caractérise par une augmentation excessive de la fréquence cardiaque lors du passage de la position allongée à la position debout, accompagnée de divers symptômes invalidants.
Les critères diagnostiques actuels du POTS définissent cette condition par une augmentation de la fréquence cardiaque d’au moins 30 battements par minute, ou une fréquence dépassant 120 battements par minute, dans les dix premières minutes suivant le passage en position debout. Cette augmentation se produit en l’absence d’une chute significative de la pression artérielle. Chez les enfants et les adolescents, on utilise un standard légèrement différent avec une augmentation d’au moins 40 battements par minute.
Le diagnostic du POTS s’effectue souvent grâce à un test sur table basculante (tilt test). Lors de ce test, le patient est allongé sur une table spéciale pendant que l’on surveille ses signes vitaux comme la fréquence cardiaque, la pression artérielle et les niveaux d’oxygène. La table est ensuite lentement relevée pour simuler le passage en position debout, permettant aux médecins d’évaluer comment le cerveau coordonne le flux sanguin et les autres fonctions autonomes lorsque le corps change de position.
Il est important de noter que, bien que la sensation d’évanouissement soit fréquente chez les personnes atteintes de POTS, la plupart ne perdent pas réellement connaissance, même si pour certaines personnes, il se produit des pertes de connaissance passagères. Cependant, les symptômes peuvent être suffisamment graves pour limiter considérablement leurs activités quotidiennes.
Dans la majorité des cas de POTS, la structure du cœur lui-même est normale et les examens cardiaques sont normaux. Les symptômes découlent plutôt d’une combinaison de dysfonctionnements dans la façon dont le cerveau régule le système cardiovasculaire et répond aux changements de position du corps.
Les symptômes variés de la dysautonomie et du POTS
Les symptômes de la dysautonomie et du POTS sont nombreux et peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre, ce qui rend parfois le diagnostic difficile. Ces symptômes peuvent être regroupés en plusieurs catégories.
- Symptômes cardiovasculaires : L’augmentation rapide de la fréquence cardiaque en position debout est le symptôme caractéristique du POTS. Les patients peuvent également ressentir des palpitations cardiaques, des douleurs thoraciques et une sensation de battements cardiaques irréguliers. La circulation sanguine peut être compromise, entraînant des extrémités froides, des mains et des pieds qui changent de couleur, et une sensation générale de froid.
- Symptômes neurologiques : Les étourdissements et les vertiges sont parmi les plaintes les plus courantes. Beaucoup de patients décrivent une sensation de tête légère ou de déséquilibre, particulièrement en position debout. Le brouillard mental, ou « brain fog », est également très fréquent. Les personnes atteintes rapportent des difficultés de concentration, des problèmes de mémoire à court terme et une sensation générale de confusion. Des troubles visuels peuvent survenir, incluant une vision trouble, une vision en tunnel ou des difficultés à suivre des objets en mouvement.
- Symptômes gastro-intestinaux : Le système digestif étant largement contrôlé par le système nerveux autonome, de nombreux patients souffrent de nausées, de douleurs abdominales, de ballonnements, de constipation ou de diarrhée. Certains peuvent développer des troubles de la motilité gastrique, rendant la digestion difficile.
- Symptômes liés à la régulation de la température : La dysautonomie peut perturber la capacité du corps à réguler sa température. Certaines personnes transpirent excessivement, même au repos, tandis que d’autres ne transpirent presque pas du tout. Des bouffées de chaleur ou des frissons inexpliqués sont également courants.
- Fatigue et intolérance à l’exercice : Une fatigue profonde et persistante est l’un des symptômes les plus débilitants du POTS. Cette fatigue n’est pas soulagée par le repos et peut être aggravée par l’activité physique. Beaucoup de patients développent une intolérance à l’exercice, se sentant épuisés après des efforts qui seraient normalement considérés comme minimes.
- Symptômes émotionnels et cognitifs : L’anxiété et les attaques de panique sont fréquentes, en partie parce que le système sympathique hyperactif maintient le corps dans un état constant de « combat ou fuite ». Les problèmes de sommeil sont également courants, créant un cercle vicieux où le manque de sommeil aggrave les autres symptômes.
L’impact sur la vie quotidienne
Vivre avec une dysautonomie ou un POTS peut être extrêmement difficile et invalidant. Pour beaucoup de personnes, les symptômes sont si graves qu’ils affectent tous les aspects de leur vie quotidienne.
Les activités simples que la plupart des gens tiennent pour acquises deviennent des défis majeurs. Se lever du lit le matin, prendre une douche, se préparer pour la journée, tous ces gestes peuvent déclencher des symptômes sévères. Certains patients doivent planifier leur journée autour de leurs symptômes, en identifiant leurs déclencheurs et en essayant de minimiser les situations qui provoquent des crises.
La vie professionnelle et scolaire peut devenir impossible pour certains. La fatigue chronique, le brouillard mental et les symptômes imprévisibles rendent difficile le maintien d’un emploi à temps plein ou la poursuite d’études. Beaucoup de jeunes adultes voient leurs projets d’avenir bouleversés par l’apparition de ces symptômes.
La vie sociale souffre également. Les sorties avec des amis, les événements familiaux et les activités récréatives peuvent devenir sources d’anxiété plutôt que de plaisir. La peur de s’évanouir en public, de ne pas pouvoir gérer ses symptômes ou simplement l’épuisement causé par la sortie elle-même peuvent amener les personnes atteintes à s’isoler progressivement.
L’aspect psychologique ne doit pas être négligé. Avant d’obtenir un diagnostic, de nombreux patients passent des années à consulter différents médecins, subissant des tests qui ne révèlent rien d’anormal. Ils peuvent entendre qu’il n’y a rien de physiquement mal, que c’est « dans leur tête » ou qu’ils souffrent simplement d’anxiété. Cette invalidation de leur expérience peut être profondément blessante et contribuer à la détresse émotionnelle.
Une fois le diagnostic posé, bien que cela apporte un soulagement de savoir qu’il y a une explication à leurs symptômes, les patients doivent faire face à la réalité d’une condition chronique qui peut nécessiter des ajustements permanents de leur mode de vie.
Les causes et les déclencheurs de dysautonomie
Comprendre ce qui cause la dysautonomie et le POTS est essentiel pour développer des stratégies de traitement efficaces. L’équilibre délicat entre les systèmes sympathique et parasympathique est gouverné par le cerveau, en particulier par des régions comme l’hypothalamus, le tronc cérébral et certaines zones du cortex.
Plusieurs facteurs peuvent perturber cet équilibre. Les infections représentent un déclencheur courant. Des maladies comme la COVID-19, la mononucléose ou d’autres infections virales peuvent causer une inflammation dans les régions du cerveau impliquées dans le contrôle autonome. Cette inflammation peut endommager ces zones de manière similaire à un traumatisme crânien physique. Les spécialistes appellent parfois cela une « commotion chimique ».
Les traumatismes crâniens et les lésions de la moelle épinière peuvent directement endommager les centres de contrôle autonome du cerveau. Même des commotions cérébrales considérées comme mineures peuvent avoir des effets durables sur le système nerveux autonome.
Certaines personnes ont une prédisposition génétique à développer une dysautonomie. Les troubles du tissu conjonctif comme le syndrome d’Ehlers-Danlos sont souvent associés au POTS. Ces conditions affectent la structure des vaisseaux sanguins et d’autres tissus, rendant plus difficile pour le corps de maintenir une pression artérielle stable.
Le stress chronique ou traumatique joue également un rôle significatif. La régulation émotionnelle et la fonction autonome partagent des zones cérébrales qui se chevauchent. Un stress prolongé ou des traumatismes psychologiques peuvent donc affecter le fonctionnement du système nerveux autonome.
D’autres facteurs peuvent contribuer au développement de la dysautonomie, notamment certains médicaments, la chimiothérapie, les traitements par radiation, le diabète et les maladies auto-immunes où le système immunitaire attaque par erreur les nerfs du système autonome.
Les approches conventionnelles de traitement
Traditionnellement, la médecine conventionnelle se concentre sur la gestion des symptômes de la dysautonomie et du POTS plutôt que sur le traitement de la cause sous-jacente. Cette approche peut apporter un certain soulagement à certains patients, mais elle présente des limitations.
Les modifications du mode de vie constituent souvent la première ligne de traitement. On recommande aux patients d’augmenter leur consommation de sel et d’eau pour améliorer le volume sanguin. L’objectif est d’aider le corps à maintenir une pression artérielle plus stable. Les électrolytes sont également encouragés pour maintenir l’équilibre des fluides.
Les vêtements de compression, comme des bas de contention ou des ceintures abdominales, peuvent aider à empêcher le sang de s’accumuler dans les jambes et l’abdomen lorsqu’on est debout. Cela facilite le retour du sang vers le cœur et le cerveau.
Les médicaments sont fréquemment prescrits pour gérer différents aspects des symptômes. Les bêta-bloquants peuvent être utilisés pour ralentir la fréquence cardiaque excessive. D’autres médicaments visent à augmenter le volume sanguin, à resserrer les vaisseaux sanguins ou à modifier la réponse du système nerveux autonome.
La physiothérapie peut également jouer un rôle dans la gestion du POTS. Les programmes d’exercice progressifs, commençant par des exercices en position couchée ou semi-couchée, peuvent aider à reconditionner le système cardiovasculaire. Les exercices de renforcement du tronc sont particulièrement importants car ils aident à maintenir la pression artérielle lors des changements de position.
Bien que ces approches puissent être bénéfiques pour certaines personnes, elles sont souvent comparées à des pansements plutôt qu’à des solutions s’attaquant à la racine du problème. De nombreux patients se voient dire qu’ils vont « sortir de cette condition » ou qu’elle se résoudra d’elle-même avec le temps. Historiquement, ce n’est pas nécessairement le cas pour la majorité des patients.
L’approche de la neurologie chiropratique et fonctionnelle
C’est ici que la neurologie chiropratique et la neurologie fonctionnelle offrent une perspective nouvelle et prometteuse. Plutôt que de simplement gérer les symptômes, cette approche vise à identifier et à traiter les dysfonctionnements sous-jacents dans le cerveau lui-même.
La neurologie fonctionnelle repose sur le principe de la neuroplasticité, la capacité du cerveau à se réorganiser et à créer de nouvelles connexions neuronales tout au long de la vie. En stimulant de manière ciblée les zones du cerveau qui ne fonctionnent pas correctement, il est possible d’améliorer leur fonction et de rétablir l’équilibre du système nerveux autonome.
Une évaluation spécifique
L’approche commence toujours par une évaluation neurologique détaillée pour examiner le fonctionnement du système nerveux pour identifier précisément quelles zones ne fonctionnent pas de manière optimale.
Cette évaluation inclut des tests cliniques des zones du cerveau qui gèrent la planification et le contrôle exécutif, l’intégration sensorielle, la mémoire et l’audition et l’information visuelle; mais aussi les réseaux spécifiques impliqués dans les fonctions autonomes comme la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la digestion.
Le test sur table basculante est utilisé non seulement pour diagnostiquer le POTS, mais aussi pour comprendre précisément comment le cerveau gère (ou ne gère pas) les changements de position. En surveillant les signes vitaux pendant que la table est progressivement relevée, les praticiens peuvent identifier exactement où se situent les dysfonctionnements dans la connexion entre le cerveau et le système cardiovasculaire.
La vidéonystagmographie évalue comment les yeux bougent et suivent les objets. Puisque le système nerveux autonome et le système visuel sont étroitement interconnectés, des anomalies dans les mouvements oculaires peuvent révéler des problèmes plus profonds dans le contrôle autonome du cerveau. Ce test est particulièrement utile pour diagnostiquer des problèmes dans le système vestibulaire, responsable de l’équilibre et de l’orientation spatiale.
Des tests de variabilité de la fréquence cardiaque, de pression artérielle bilatérale et d’autres mesures de la fonction autonome permettent d’évaluer comment les réseaux autonomes du cerveau régulent les fonctions involontaires de base.
Les stratégies de réhabilitation personnalisées
Une fois que les tests ont identifié les zones du système nerveux qui ne fonctionnent pas correctement, un programme de réhabilitation personnalisé peut être créé pour cibler ces zones précises. L’approche est hautement individualisée : deux patients atteints de dysautonomie peuvent recevoir des programmes de réhabilitation très différents parce que chacun a des causes sous-jacentes et des zones cérébrales affectées différentes.
Le principe fondamental est de stimuler les régions cérébrales déficientes avec une intensité et une durée croissantes, de manière similaire à un entraînement en salle de sport, mais pour le cerveau. Plus on active simultanément des systèmes ensemble, mieux ils se connectent. C’est le principe de la neuroplasticité : ce qui s’active ensemble se connecte ensemble.
Les outils thérapeutiques
La neurologie fonctionnelle utilise une variété d’outils thérapeutiques pour stimuler et rééduquer le cerveau :
La stimulation du nerf vague, qui est la principale autoroute de communication entre le cerveau et le corps, peut aider à rééquilibrer les systèmes sympathique et parasympathique.
La stimulation somatosensorielle et la stimulation trigéminale utilisent des techniques pour activer des voies sensorielles spécifiques qui se connectent aux centres de contrôle autonome du cerveau. La stimulation électrique de zones du visage peut augmenter le flux sanguin cérébral.
La réhabilitation visuelle et vestibulaire cible les systèmes d’équilibre et de vision qui sont étroitement liés au contrôle autonome. Des exercices spécifiques pour améliorer le suivi oculaire, l’équilibre et la coordination spatiale peuvent avoir des effets profonds sur la fonction autonome globale.
La thérapie laser de faible intensité peut réduire l’inflammation et favoriser la guérison dans les tissus cérébraux. Les programmes d’exercices cardiovasculaires progressifs, adaptés à la tolérance de chaque patient, aident à reconditionner le système cardiovasculaire de manière sûre et efficace.
Une approche progressive et adaptée
L’intensité et le rythme du traitement sont soigneusement adaptés à chaque patient. Il est crucial de ne pas pousser quelqu’un au-delà de sa capacité actuelle. L’objectif est de créer une tolérance suffisante pour produire un changement positif, mais pas au point de surstimiler le système et de dépasser sa capacité de récupération.
Pour certains patients avec des symptômes très sévères, le traitement doit progresser lentement et prudemment. Pour d’autres avec une meilleure tolérance de base, l’intensité peut être augmentée plus rapidement. Beaucoup de personnes peuvent réaliser des améliorations significatives lors d’un programme intensif d’une semaine, suivi d’exercices individualisés à domicile qui continuent à construire sur ces progrès.
L’objectif ultime n’est pas de créer une dépendance aux traitements, mais de donner aux patients les outils et les ressources pour prendre le contrôle de leur propre santé. Les exercices à domicile sont intégrés dans la vie quotidienne, presque comme un programme d’entraînement en salle de sport, mais orienté vers la réhabilitation cérébrale.
Certains patients rapportent une résolution complète de leurs symptômes après quelques mois de traitement régulier. D’autres constatent des améliorations significatives de leur fonction, avec une réduction de 20 à 50 pour cent de leurs symptômes, ce qui suffit à transformer leur qualité de vie. Même pour ceux qui ont une prédisposition génétique à des conditions comme le POTS, la réhabilitation basée sur le cerveau peut améliorer considérablement l’endurance et la résilience neurologiques.
Même dans les cas où une résolution complète n’est pas possible, l’amélioration de la fonction et l’augmentation de l’endurance permettent aux patients de faire plus de choses qu’ils veulent faire dans leur vie.
Conclusion :
La dysautonomie et le POTS sont des conditions complexes qui peuvent avoir un impact dévastateur sur la vie des personnes qui en souffrent. Pendant trop longtemps, ces patients ont été mal compris, sous-diagnostiqués et laissés avec peu d’options au-delà de la simple gestion des symptômes.
L’émergence de la neurologie chiropratique et de la neurologie fonctionnelle comme approches thérapeutiques représente un changement de paradigme important. En se concentrant sur la cause profonde des dysfonctionnements autonomes, en identifiant précisément quelles zones du cerveau ne fonctionnent pas correctement, et en utilisant des techniques de réhabilitation ciblées qui exploitent la neuroplasticité du cerveau, cette approche offre un véritable espoir de guérison plutôt que de simple gestion.
Il est important de noter que cette approche ne remplace pas nécessairement les traitements conventionnels, mais peut les complémenter de manière efficace. Une approche intégrative qui combine les modifications du mode de vie, les interventions médicales lorsque nécessaire, et la réhabilitation neurologique fonctionnelle peut offrir les meilleurs résultats pour de nombreux patients.
Pour les personnes qui souffrent de dysautonomie ou de POTS, le message le plus important est qu’il y a de l’espoir. Même pour ceux qui ont une prédisposition génétique, même pour ceux qui souffrent depuis des années, il est possible de construire une plus grande résilience et endurance neurologiques. Il est possible de regagner un sentiment de contrôle sur sa vie et sa santé.
La recherche continue d’évoluer, notre compréhension de ces conditions s’approfondit, et les techniques thérapeutiques se raffinent. L’avenir s’annonce prometteur pour les millions de personnes touchées par la dysautonomie dans le monde. Avec les bons outils, le bon soutien et une approche qui traite véritablement les causes sous-jacentes, il est possible non seulement de survivre avec la dysautonomie, mais de prospérer malgré elle.
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Références :
Blitshteyn S. Is postural orthostatic tachycardia syndrome (POTS) a central nervous system disorder? J Neurol. 2022 Feb;269(2):725-732.
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