Vitamines et Suppléments pour la migraine

Quels vitamines et suppléments pour la migraine ?

 

J’ai maintes fois parlé des déclencheurs de migraine et qu’il faille faire la différence entre déclencheurs et mécanismes de déclenchement des migraines. La migraine est effectivement une maladie neurologique et montre l’incapacité du cerveau et du système nerveux à réagir aux stimuli internes ou externes. Externes tels que le stress, la lumière trop forte, le bruit, etc. Et internes tels que les changements hormonaux pendant les cycles menstruels, un verre d’alcool, un repas trop gras, etc. Or comme je l’ai souvent dit, ce n’est pas une solution de dire aux patients, soyez moins stressé (ou pire, prenez des anti-dépresseurs ou anxiolytiques) ou ne buvez plus d’alcool ou… tout ce que l’on entend régulièrement conseillés aux patients.

Notre objectif au cabinet est de faire en sorte que les nerfs soient moins irrités (et plus particulièrement au niveau cervical associées très fréquemment à une raideur cervicale), et que le système nerveux soit stimulé pour qu’il fasse son travail normal de réaction modérée par rapport à ces déclenchera (et ne pas provoquer des réactions anormales qui conduisent aux douleurs à la tête et les autres symptômes associés par des vasospasmes et hypersensibilisation du système trigémino-vasculaire, etc.). Mais en plus de faire attention à ce qui se passe au niveau cervical, il faudrait aussi faire attention aux réserves du système. Ce qui va de pair avec le reste et est souvent ignoré dans la gestion des migraines.

En fait pour schématiser, c’est comme si on voulait faire rouler une voiture sans essence. C’est pareil pour le cerveau et le système nerveux. On peut stimuler le système grâce aux différents outils que nous utilisons au cabinet; qui aident à diminuer la fréquence et l’intensité des migraines; mais ces outils ne fonctionneraient pas de façon optimale si le patient ne mange pas ce qu’il faut ou mange ce qu’il ne faut pas.

La migraine en résumé

La migraine est la deuxième cause principale de maux de tête après les céphalées de tension. La migraine est un trouble cérébral débilitant avec de graves conséquences sociales et financières pour l’individu et la société. L’incidence de la migraine est plus élevée chez les femmes. Bien que la cause principale de la migraine soit inconnue, divers facteurs, tels que des facteurs génétiques et environnementaux, sont impliqués dans l’apparition des crises de migraine. On peut citer la mutation du gène MTHFR, taux anormal de vitamine D, production d’agents inflammatoires autour des nerfs et du liquide céphalo-rachidien, faible taux de sérotonine, augmentation de la CGRP et des niveaux d’homocystéine, de MMP-9 et d’oxyde nitrique, le dysfonctionnement mitochondrial et la diminution du niveau des enzymes métaboliques sont parmi les causes les plus importantes de la migraine.
NDLR : sans oublier la raideur cervicale et irritations nerveuses au niveau cervicale qui pourraient jouer un rôle dans l’inflammation des nerfs citée plus haut et dans la sensibilisation du système trigémino vasculaire ainsi que les dysfonctionnements du système vestibulaire, précurseurs des phénomènes cités plus bas.

Chez les personnes sujettes à la migraine, des peptides vasoactifs tels que le CGRP et la substance P sont libérés par les neurones trigéminovasculaires. Ces peptides exacerbent la vasodilatation et provoquent une inflammation neurogène qui peut entraîner une vasodilatation et une fuite des vaisseaux sanguins. La vasodilatation et l’inflammation neurogène augmentent l’activation des neurones trigéminovasculaires et modulent la transmission des impulsions de douleur dans le cerveau. Voir notre article sur la douleur et les anti-CGRP)

Les suppléments les plus associés aux migraines

Dans un autre article, j’ai parlé de l’importance de la Vitamine B dans la prise en charge de la migraine (voir l’article ici). Dans cet article, je résume un article paru dans le journal Biomedicine and Pharmacotherapy qui résume les différents vitamines et suppléments dont la carence ou la supplémentation peuvent avoir un effet dans l’apparition ou le traitement des migraines.

Selon les études, un pourcentage élevé de patients ont des carences en CoQ10, vitamine D, riboflavine, magnésium. Fait intéressant, les jeunes femmes et les filles sont plus susceptibles de souffrir d’une carence en CoQ10 et les garçons sont sensibles à une carence en vitamine D.

Je réitère que ceci n’est pas une recette miracle pour les migraines car beaucoup de personnes ont pris des suppléments sans avoir de résultats probants. Ces suppléments sont un outil supplémentaire en complément de tout le travail qu’on fait avec les patients pour enlever les irritations nerveuses et stimuler le système nerveux pour que le système réagisse de façon plus mesurée aux déclencheurs de migraine.

Le magnésium et la migraine

La migraine est probablement considérée comme un trouble de l’excitabilité cérébrale. Le magnésium a un rôle important dans la régulation des récepteurs NMDA qui sont impliqués dans la transmission de la douleur à l’intérieur du système nerveux et dans le contrôle du flux sanguin cérébral. Une carence en magnésium peut augmenter la sensibilité de la neuro-inflammation de la migraine. Ainsi, un faible taux de magnésium accélère l’activation des récepteurs NMDA qui jouent un rôle important dans l’apparition et la progression de la dépression corticale propagée et qui est liée à l’extension de l’aura migraineuse. Le magnésium peut cibler de manière bénéfique différents aspects de l’inflammation neurogène qui se produisent pendant la migraine (en contrecarrant le vasospasme, en inhibant l’accumulation de plaquettes, en stabilisant les membranes cellulaires et en diminuant la formation de médiateurs inflammatoires), et éventuellement améliorer la phosphorylation oxydative mitochondriale.

Plusieurs études ont montré le faible taux de magnésium chez les patients souffrant de migraine par rapport aux témoins sains. L’administration intraveineuse de magnésium est systématiquement proposée pour la migraine aiguë, tandis qu’une supplémentation orale en magnésium est prescrite pour la prévention de la migraine. L’American Academy of Neurology a révélé l’efficacité de l’utilisation orale de magnésium dans la prévention de la migraine. La dose suggérée de supplément de magnésium est de 400 mg par jour et peut être augmentée jusqu’à 1200 mg, si elle est tolérée.
Les effets indésirables gastro-intestinaux possibles de la supplémentation en magnésium sont les douleurs abdominales, les nausées et la diarrhée. Il est donc important de faire attention quel type de magnésium vous choisissez. Parmi les différentes formes de suppléments de magnésium, le glycinate de magnésium et d’autres formes chélatées d’acides aminés sont susceptibles d’être mieux tolérés.

Certains aliments et boissons peuvent être ajoutés au régime alimentaire d’une personne pour augmenter son taux de magnésium. Les céréales, les haricots noirs, les noix et les graines sont des aliments riches en magnésium, de même que le thé et le café qui sont des boissons riches en magnésium.

Le Riboflavine ou la Vitamine B2 et la migraine

La riboflavine ou la vitamine B2 joue un rôle important dans le métabolisme des glucides, des graisses et des protéines.  Plusieurs facteurs peuvent contribuer à la pathogenèse de la migraine, tels qu’un dysfonctionnement mitochondrial (les mitochondries sont les usines à énergie des cellules) entraînant une insuffisance du métabolisme de l’oxygène. En conséquence, une diminution du fonctionnement des mitochondries a été observée chez les patients souffrant de migraine.
De nombreuses études ont rapporté que la vitamine B2 à fortes doses pourrait être efficace dans la prévention de la migraine. Les patients peuvent ne pas avoir assez de vitamine B2, donc cette vitamine pourrait être un traitement potentiel pour la migraine. Même si les preuves obtenues à partir d’essais cliniques ne sont pas solides, l’American Academy of Neurology et la Société canadienne des maux de tête recommandent sa consommation chez les adultes souffrant de migraine, car elle est bien tolérée et les effets secondaires sont limités et légers. La dose recommandée de riboflavine chez les migraineux adultes est d’environ 400 mg par jour. Selon des études, la riboflavine ne s’est pas révélée utile dans la prévention de la migraine chez les enfants et n’est donc pas recommandée.

Les aliments comme les avocats, les œufs, le poisson, la viande et la volaille contiennent des niveaux élevés de vitamine B2. Mais gardez à l’esprit que la vitamine B2 est soluble dans l’eau et que l’ébullition des aliments peut entraîner la perte de riboflavine pendant le processus de préparation des aliments.

La Coenzyme Q10 et la migraine

La coenzyme Q10 est un élément essentiel de la chaîne de transport d’électrons mitochondriale. La CoQ10 est une substance qui est à la fois synthétisée dans le corps et absorbée à partir de sources alimentaires; cependant, son absorption totale est insuffisante dans le cas des conditions pathologiques telle que la migraine. La CoQ10 a de nombreux rôles dans l’organisme, notamment : transférer des électrons à travers la membrane mitochondriale, agir comme un antioxydant et aider à protéger le myocarde des dommages post-ischémiques.

La CoQ10 est l’un des antioxydants les plus importants qui agit contre le H2O2 et réduit l’expression des cytokines et des MMP (combattant ainsi le dysfonctionnement de la barrière hémato-encéphalique et l’inflammation des nerf et l’apparition de la dépression corticale propagée). La CoQ10 améliore également la tolérance à l’exercice, la faiblesse musculaire, réduit les taux sériques de pyruvate et de lactate et accélère la récupération post-exercice de la phosphocréatine chez les patients atteints d’encéphalomyopathies mitochondriales.

L’American Academy of Neurology considère que la CoQ10 est utile dans la prévention de la migraine, et les lignes directrices de la Société canadienne des maux de tête recommandent fortement la CoQ10 comme agent préventif de la migraine. Bien que la dose efficace de CoQ10 ne soit pas claire, 1 à 3 mg/kg par jour sont recommandés.

La Vitamine D et les maux de tête

La vitamine D est une vitamine présente en faible quantité dans les aliments. Il est généralement ajouté à la nourriture et est disponible en complément. Lorsque la peau est exposée au soleil, la vitamine D est produite dans le corps. La vitamine D joue un rôle important dans l’organisme, notamment en augmentant l’absorption du calcium, en développant des os sains, en protégeant les personnes âgées contre l’ostéoporose, en renforçant le système immunitaire et en diminuant l’inflammation.
Un certain nombre d’études de cas ont rapporté les effets positifs de la supplémentation en vitamine D sur les maux de tête et la migraine. La relation exacte entre la carence en vitamine D et les maux de tête n’est pas claire. Les mécanismes les plus importants impliqués dans la céphalée comprennent la sensibilisation possible des neurones due à la stimulation continue des récepteurs sensoriels et de la sensibilisation centrale. Un faible taux sérique de magnésium est un autre mécanisme possible associé à une carence en vitamine. Étant donné que l’absorption intestinale du magnésium dépend de la vitamine D, la réduction de l’absorption du magnésium due à un déficit en vitamine D peut entraîner des céphalées de tension. Un autre mécanisme associé aux céphalées de tension est la présence de récepteurs de la vitamine D, de la 1-hydroxylase, de la protéine de liaison de la vitamine D dans le cerveau et en particulier dans l’hypothalamus (qui intervient dans les mécanismes de la migraine).

Le fromage, les jaunes d’œufs, le thon, le saumon et le foie de bœuf sont des aliments riches en vitamine D. De même, le lait de soja et le jus d’orange font partie des boissons qui contiennent des niveaux élevés de vitamine D.

La Vitamine B3 et les migraines

La niacine et le nicotinamide sont deux des différentes formes du complexe de vitamine B3. La niacine est une vitamine qui joue un rôle important dans la dilatation et l’élargissement des vaisseaux sanguins même si elle n’est généralement pas considérée comme efficace pour la prévention de la migraine.
Cependant, un faible taux plasmatique de sérotonine a été impliqué dans la pathogenèse de la migraine. La niacine peut agir pour augmenter le niveau de sérotonine plasmatique plus élevé. Et peu d’études ont rapporté des effets secondaires de la niacine en cas de maux de tête, notamment de migraine.

L’administration intraveineuse et orale de niacine peut prévenir les symptômes de la migraine en dilatant les vaisseaux intracrâniens et les contractions subséquentes des vaisseaux extracrâniens. Selon les résultats, la niacine pourrait être considérée comme un vasodilatateur périphérique, cependant, son impact sur les principaux mécanismes centraux impliqués dans les migraines n’a pas été complètement étudié.

L’administration de niacine à des doses de 500 mg par voie orale ou topique sous forme de nicotinate de méthyle augmente significativement la libération de prostaglandine D2 dans la peau et de ses métabolites dans le plasma. De même, sur la base du même mécanisme d’action hypothétique décrit précédemment, la niacine peut être utile pour soulager la phase aiguë des céphalées de tension.

Un certain nombre d’études ont rapporté des effets bénéfiques prophylactiques pour la niacine lorsqu’elle est administrée par voie orale.

La Vitamine B12 et les migraines

La vitamine B12, également appelée cobalamine, est impliquée dans plusieurs voies. Des études ont démontré que l’hydroxycobalamine a une action de piégeage contre l’oxyde nitrique qui est impliqué dans la transmission de la douleur, l’hyperalgésie, la douleur chronique, l’inflammation et la sensibilisation centrale. La vitamine B12 joue donc un rôle important dans la prévention de la migraine. Dans un essai ouvert évaluant l’effet de l’hydroxycobalamine dans la prévention de la migraine, l’administration intranasale d’hydroxocobalamine a diminué la fréquence des crises d’environ 50 % chez 53 % des patients migraineux.
Comme mentionné précédemment, d’autres vitamines, telles que la riboflavine, la niacine et des coenzymes, telles que la coenzyme Q10, ont été suggérées pour leur rôle dans la prévention de la migraine, sur la base de l’hypothèse qu’elles améliorent la production mitochondriale d’ATP.
La riboflavine est l’un des composants impliqués dans la synthèse de B12, ces deux vitamines ont révélé des effets anti-nociceptifs et anti-inflammatoires dans des modèles animaux.
Les preuves indiquent une association entre les lésions gastriques et la migraine. Les lésions du mucus gastrique, observées chez les patients migraineux, pourraient être dues à une consommation excessive d’AINS (anti-inflammatoire non-stéroidiens), qui sont utilisés dans les crises de migraine. L’utilisation excessive d’AINS provoque une détresse gastro-intestinale, réduit la production de mucus gastrique ainsi que les saignements et provoque une ulcération gastrique. Les lésions gastriques pourraient également diminuer l’absorption de la vitamine B12 et finalement affecter les fonctions métaboliques importantes régulées par la vitamine B12. Lorsque 225 patients migraineux ont été évalués pour Helicobacter pylori, 40 % des résultats étaient positifs. Après l’éradication de H. pylori, l’intensité, la durée et la fréquence des crises de migraine ont été significativement réduites.

Plusieurs études ont mentionné une association entre le dysfonctionnement de la voie de la vitamine B12 et la pathogenèse des maux de tête. De faibles taux sériques de vitamine B12, de folate et de B6 sont corrélés à des taux élevés d’homocystéinémie, et le taux plasmatique d’homocystéine peut être réduit par une supplémentation en acide folique. Une réduction du taux sérique de vitamine B12 et de folate est observée chez une majorité de patients souffrant de migraine. Par ailleurs, le niveau basal d’homocystéinémie, est considéré comme un marqueur fiable de carence en vitamine B12 qui est plus élevé chez ces patients, notamment chez les migraineux avec aura. Après compensation des carences, les valeurs de l’indice de migraine sont significativement réduites par rapport au niveau de base.

Un niveau accru d’homocystéine dans le cerveau peut agir comme un déclencheur ou un amplificateur via divers mécanismes putatifs. De plus, l’homocystéine a des propriétés inflammatoires. Le dernier lien potentiel entre l’homocystéine cérébrale et la migraine est le stress oxydatif.

L’acide alpha-lipoïque et la migraine

L’acide alpha-lipoïque (ALA) est une coenzyme nutritionnelle impliquée dans le métabolisme énergétique des protéines, des glucides et des graisses, qui a des fonctions physiologiques dans l’élimination du glucose sanguin et est capable de piéger un certain nombre de radicaux libres. L’ALA est normalement synthétisé chez les animaux et est essentiel dans le métabolisme aérobique. Semblable à la riboflavine, à la niacine et au COQ10, l’acide alpha-lipoïque améliore le métabolisme de l’oxygène mitochondrial et la production d’ATP. Dans un petit essai en double aveugle, une supplémentation avec 600 mg d’ALA une fois par jour pendant trois mois a considérablement réduit la fréquence des crises de migraine. Cependant, cette amélioration n’était pas statistiquement significative par rapport aux changements observés dans le groupe placebo. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l’efficacité de l’ALA dans la prévention des migraines.

L-Carnitine et les maux de tête

La carnitine joue un rôle essentiel dans la production d’énergie, le transport des acides gras à longue chaîne à travers la membrane mitochondriale interne pour l’oxydation et la production d’ATP. La carence en L-carnitine modifie l’oxydation des acides gras et augmente les toxines provenant des déclencheurs nociceptifs. En fait, une carence en carnitine diminue la bêta-oxydation. Les migraines et les déclencheurs de migraine sont associés au stress oxydatif. Comme mentionné précédemment, les antioxydants aident à mettre fin au stress oxydatif et aux migraines. La L-carnitine, en tant que cofacteur, joue un rôle important dans le transport des acides gras libres vers les mitochondries.
La L-carnitine prévient les dommages oxydatifs et régule l’oxyde nitrique, la respiration cellulaire et l’activité des enzymes impliquées dans la défense contre les dommages oxydatifs.

La supplémentation en carnitine améliore les maux de tête. Une autre explication de l’association entre la migraine et la carence en carnitine est l’amélioration du niveau de carnitine via le remplacement de la riboflavine. Quelques études ont examiné l’effet de la carnitine sur les patients migraineux. Dans un essai clinique en simple aveugle, la supplémentation en L-carnitine a considérablement réduit la fréquence, la gravité, l’indice et les jours de migraine des migraines. Dans une autre étude, la supplémentation en L-carnitine réduisait la fréquence et la gravité des migraines. Mais une autre étude croisée en triple aveugle, n’a montré aucune différence significative dans les résultats des maux de tête entre l’acétyl-carnitine et le placebo.

En conclusion

La conclusion des chercheurs de cette étude est :

« De nos jours, les médecines complémentaires et alternatives sont largement utilisé. Compte tenu de la pathogenèse complexe de la migraine, divers médicaments
ont été utilisés pour son traitement. Cependant, ces médicaments ont de possibles effets secondaires. Chez les patients qui souffrent de ces effets secondaires et qui ne sont pas traités efficacement par des médicaments prophylactiques, considérer une supplémentation comme agent de prévention de la migraine pourrait être un choix judicieux. Les nouvelles approches pour améliorer les symptômes de maux de tête chez les patients migraineux comprennent l’utilisation de composés nutritifs tels que le magnésium, la CoQ10, l’ALA, la L-carnitine et les vitamines (B2 , B3 , B12 et D), qui ont toutes des effets indésirables minimes.
Ces nutriments réduisent la fréquence et la gravité des crises de migraine via des effets positifs sur la fonction mitochondriale, réduisant les facteurs inflammatoires et améliorant le statut antioxydant. L’utilisation de nutriments efficaces avec les médicaments prescrits entraîne une diminution de la dose de médicaments nécessaires au traitement des maux de tête et peut réduire les effets secondaires des médicaments. »

 

Références :

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